Mars 2017
« Dieu m’a accordé trois enfants. Mes deux premiers enfants n’ont pas bénéficié des visites de l’ABSC car notre village n’en possédait pas. Je les ai même accouchés chez l’accoucheuse traditionnelle avec tous les risques que cela comporte. Mais ce troisième enfant a eu la chance car grâce à l’arrivée du projet de IDS qui a formé et installé un agent de santé à base communautaire et des bénévoles IDS du village, j’ai bénéficié des conseils qui m’ont amenée à suivre correctement les quatre séances de consultations prénatales ; puis j’ai accouché au centre de santé et de promotion sociale dans de bonnes conditions. Ce 3ème enfant contrairement aux autres a toujours été bien nourri depuis sa naissance (allaitement maternel exclusif et alimentation de complément). Regardez-le, il a une façon différente et agréable de grandir par rapport à ses frères ainés »
Fatoumata SINA femme de ménage de Kiougo dans (district de Ouargaye)
Juin 2013
« J’avais interdit aux agents de santé de mener des activités de planification familiale (PF) avec nos femmes sans l’accord de leurs maris au risque de quitter le village. Mais c’est parce que je n’avais pas compris l’importance de la PF ; je pensais comme le disent les rumeurs que les contraceptifs modernes étaient utilisés pour stériliser discrètement nos femmes. Depuis lors et grâce à l’équipe de Dynavie, j’ai définitivement compris que c’est pour mieux espacer les naissances et protéger la vie de nos femmes et de nos enfants. Je sais que vous n’avez pas suffisamment de temps aujourd’hui mais avant de partir j’aimerais vous demander une faveur, rejoignez ma seconde épouse à l’intérieur de la maison, discuter avec elle pour qu’elle adopte un moyen moderne de PF. Je reconnais qu’à cause du fait qu’elle fait un enfant chaque année, sa santé est devenue plus fragile et elle n’arrive plus à s’occuper correctement d’eux et encore moins de moi surtout »
Le Chef de village de Soper dans la province du Boulgou
Janvier 2018
« Depuis l’arrivée du projet de Dynavie et l’appui à l’agent de santé à base communautaire (ASBC) qui couvre notre village, les choses ont véritablement changé. L’ASBC visite régulièrement dans notre village systématiquement les nouveau-nés. A l’occasion de ces visites nous apprenons grâce aux séances de sensibilisation beaucoup d’astuces pour mieux s’occuper de nos enfants notamment sur l’allaitement maternel exclusif, la bouillie enrichie pour nos enfants, les signes de danger chez l’enfant, etc. Nous bénéficions facilement et discrètement, nous les femmes, des produits planning familial »
Saly LOURÉ, bénéficiaire du projet du village de Koungou (district de Zabré)
Septembre 2018
« Avant l’arrivée du projet Promotion de la Santé des Femmes et des Enfants de Dynavie et l’installation des bénévoles dans nos villages, on enterrait beaucoup d’enfants surtout en saison pluvieuse avec le pic du paludisme. Souvent, on était encore au cimetière pour enterrer un enfant décédé lorsqu’on nous avisait du décès d’un autre. Mais Dieu merci, depuis plus d’un an nous n’avons enterré aucun enfant. Nous ne disons pas que la mort a disparu mais « Den te sa ka chi tooto blen » c’est-à-dire « aucun enfant ne meurt d’une mort précoce évitable »
Haoua DABRE, présidente du COGES du CSPS de Zonsé (district Zabré)
Juillet 2021
« Le système de transport d’urgence mis en place par le projet de Dynavie nous aide nous les femmes à avoir accès aux soins dans les délais requis ; en plus de cela, l’organisation des rencontres autour de ce système, nous permet en tant que femmes, de parler et de décider pour notre santé et celle de nos enfants. Cela n’était pas possible avant le projet, car c’était les hommes qui parlaient et qui décidaient pour nous les femmes. La mise en place du système de transport d’urgence nous a donc permis non seulement d’organiser notre communauté à partir de nos ressources propres mais aussi, il a renforcé notre confiance en nous-mêmes comme femmes et a augmenté notre pouvoir d’influence et de décision.
Aissata D. Korokoro, ménagère du village de Sèta (district sanitaire de Banamba)
